Naviguer sur le Saint-Laurent - Simon Lebrun

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Ma carrière sur le fleuve a débuté à bord de petites embarcations commerciales dans le secteur de Tadoussac. Au fil des 25 dernières années, un parcours d’études et d’emplois variés me permis de poser ma candidature au poste de « pilote maritime ». Profession que j’exerce au sein de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central depuis une dizaine d’années. Mais avant de devenir pilote maritime, il faut avoir navigué...


À ceux et celles qui rêvent de sillonner les eaux canadiennes à bord de navires marchands à titre d’officier(ère), voici la voie à suivre : Il s’agit d’obtenir un certificat de compétence délivré par Transport Canada. Celui-ci peut être obtenu à l’issue d’un examen qui conclut 4 ans de formation à l’Institut Maritime du Québec à Rimouski. Le taux de placement des gradué(e)s de l’IMQ est de 100% et l’avenir continue d’être prometteur pour ce secteur toujours en recherche de main d’œuvre qualifiée. Suite à quelques années de navigation le candidat pourra accéder au poste de capitaine puis éventuellement au poste de « pilote maritime ».


Il n’y pas que des officiers à bord des navires mais également des matelots qui jouent un rôle essentiel afin d’assurer la bonne marche des opérations. Davantage axé sur le travail manuel, le poste de matelot peut-être une autre avenue très intéressante si on désire naviguer sur le fleuve et les environs. D’ailleurs un nouveau programme d’étude en matelotage est lancé afin de bien former ces futurs marins.


Les avantages du métier de marin sont nombreux et sauront certainement séduire les jeunes qui aiment les défis et le travail d’équipe dans un environnement non-routinier qui offre des conditions salariales extrêmement intéressantes. Évidemment, le secteur de l’emploi maritime ne s’arrête pas aux « navires » puisque de nombreux québécois gagnent leur vie sur le fleuve à bord de plus petites embarcations commerciales : croisières, pêche, remorquage, garde côtière etc. Ces carrières toutes aussi intéressantes, bien que parfois saisonnières, comportent leur lot de défis et sont loin d’être monotones. Pour y accéder, les candidats devront également obtenir un certificat de Transport Canada. Les études le permettant peuvent parfois être moins longues que celles donnant accès aux navires de grandes tailles.


Une multitude d’informations et de réponses à de nombreuses questions peuvent être trouvées sur le site web du Comité sectoriel de main d’œuvre de l’industrie maritime. Que vous soyez passionné d’écologie, de marine marchande, de pêche ou de tourisme, plusieurs routes mènent à une variété d’emplois en lien avec le fleuve Saint-Laurent. Peu importe le métier, il en ressort un sentiment de fierté d’avoir le privilège de travailler au contact de cette artère essentielle au Québec et au Canada.