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Le texte est un extrait d'une lettre d'opinion publiée dans Le Soleil du 13 juin 2022 et rédigée par Gaston Déry, président de la Société de protection et d'aménagement de l'Île aux Pommes et par Jean-Éric Turcottre, directeur de Stratégies Saint-Laurent.

«D’entrée de jeu, rappelons que lors de l’annonce de la nouvelle vision maritime du Québec (Avantage Saint-Laurent) en juin 2021, la ministre Chantal Rouleau déclarait miser notamment que «sur toute l’importance à concilier la protection de l’environnement et le développement économique». Les principaux acteurs associés à la protection de Saint-Laurent avaient applaudi cette initiative. Dans l’esprit de cette déclaration, il s’avère essentiel de s’interroger sur notre responsabilité envers ses nombreux écosystèmes, notamment les plus sensibles, dont les milieux insulaires.»

«Le Saint-Laurent est riche d’une vie exceptionnelle avec sa faune aquatique, aviaire, sa flore, ses mammifères marins qui suscitent l’admiration. Il procure joie, bonheur et sérénité avec ses paysages à couper le souffle et constitue le berceau de nos traditions maritimes. Il nous rend de très nombreux services écologiques et économiques. Le plus beau fleuve au monde…»

«L’insularité a un caractère multidimensionnel, voire multidisciplinaire. Les îles se distinguent du continuum continental par des mini-écosystèmes fragiles relativement fermés, impliquant la flore, la faune, les microclimats ; elles se distinguent aussi par une influence maritime omniprésente qui s’y manifeste sur 360°, de même que par la longue gamme des impacts différents que l’homme a pu y exercer. De ce fait, ces parcelles constituent des laboratoires d’observation et d’étude permettant de mieux comprendre la logique, le fonctionnement et l’évolution de leurs écosystèmes, non seulement en eux-mêmes, mais aussi par comparaison avec ceux des terres voisines, insulaires ou continentales.»