Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Le Saint-Laurent... Magtogoek. Pilier important de notre histoire, notre culture et notre économie, le « fleuve aux grandes eaux » comme l’appelait Frédéric Back et de plus en plus – et à mon grand bonheur – mis sur la sellette. Alors qu’il y a quelques années on dénonçait encore qu’on a le dos tourné au fleuve, qu’on doit s’y reconnecter pour pouvoir le protéger davantage, je me réjouis aujourd’hui de voir pousser les initiatives qui visent à le protéger. Que ce soit par des groupes de citoyens, des artistes, des organisations environnementales, des scientifiques, ou des décisions gouvernementales, le fleuve commence enfin à avoir une importance dans la vie des Québécois.
Cette prise de conscience est globale. Dans toutes les mers monde on commence enfin à réaliser que les océans sont notre unique espoir de survie sur cette planète. En les détruisant, l’humanité court à sa perte. Or, il n’y a pas d’ailleurs. La surpêche, la pollution, le changement climatique, l’érosion côtière, le dérangement à outrance, les débris marins, autant d’exemples dont on entend parler à l’international dont il faut également se soucier ici.

Le Saint-Laurent n’est pas protégé sous une cloche de verre. Même s’il est facile de penser que le « continent de plastique » est un problème bien lointain au beau milieu du Pacifique, que la catastrophe de BP est dans le Golfe du Mexique et non pas dans « notre » golfe, qu’on surpêche surtout en Asie, force est de constater que nous faisons face aux mêmes enjeux, ici, dans NOTRE cour. Inspirons-nous des autres au lieu de les trouver loin! Et dans cette guerre à freiner notre décadence, aucune tactique ne peut être de trop. La compétition n’a pas sa place. Tout le monde ensemble pour le Saint-Laurent! Évident, vous me direz. Pas tant que ça.
À cette période d’austérité où l’on coupe tout et rarement pour les bonnes raisons, le financement se fait rare pour ceux qui tentent de protéger notre fleuve. Ils se retrouvent ainsi dans une arène, où au lieu d’applaudir les bons coups, on se frustre de ne pas avoir été ceux qui les ont faits. Les enjeux sont complexes, et c’est à grands coups de science, d’arts, de passion, et de projets citoyens, de tout acabit, qu’on fera une différence, ENSEMBLE, pour le Saint-Laurent.

Ma recherche sur le fonctionnement des écosystèmes m’a fait comprendre que la biodiversité assurait la résilience de ceux-ci. De la même manière, je crois qu’une diversité d’approches, de savoir et de gens permettra d’assurer la survie de notre Saint-Laurent, à long terme, et pour le bien de tous.